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EN BREF
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Rodez s’engage dans un plan ambitieux visant à réduire son empreinte carbone de 37 % d’ici 2035. L’objectif est d’atteindre l’autonomie énergétique de ses 71 bâtiments tout en affichant une empreinte carbone nulle. Un investissement de 500 000 euros a été réalisé au complexe Aquavallon, le plus gros consommateur d’énergie de l’agglomération. Ce projet comprend l’installation de technologies performantes pour optimiser la consommation d’eau et d’énergie, avec des retours sur investissement prévus dès la deuxième année. La collectivité prévoit également d’investir deux millions d’euros supplémentaires pour poursuivre les rénovations énergétiques de divers établissements, tout en intégrant des initiatives d’autoconsommation collective pour l’avenir.
La collectivité de Rodez affiche une ambition claire : d’ici 2035, l’objectif est d’atteindre une autonomie énergétique de ses 71 bâtiments tout en affichant une zéro empreinte carbone. Pour y parvenir, un investissement significatif a été mis en place, notamment à Aquavallon, le site qui représente le plus fort coût énergétique de l’Agglo. Ce projet s’inscrit dans une vision plus large de transition énergétique, mobilisant des ressources pour réduire les émissions de carbone et répondre de manière proactive aux enjeux environnementaux actuels.
Un engagement pour l’avenir
Le président de l’Agglo, Christian Teyssèdre, a réuni les médias afin d’exposer les enjeux de l’économie d’énergie à Aquavallon, le site nécessitant le plus d’énergie. Avec une consommation énergétique concentrée à 50 % entre Aquavallon et la piscine Géraldini à Onet, il est devenu impératif d’agir pour alléger cette facture énergétique. La lutte contre la hausse des coûts de l’énergie a conduit à la nomination de Sabine Izard, chargée de mission énergie depuis 2022, pour explorer des pistes d’optimisation dans ce secteur.
Des investissements stratégiques
En réponse à cette crise énergétique, l’Agglo a décidé de déployer un investissement de 500 000 euros dans des solutions innovantes. Parmi ces initiatives, l’installation de la machine « degré bleu » se distingue. Cette technologie permet de préchauffer de manière optimale l’eau réinjectée dans les bassins, reutilisant ainsi environ 30 litres d’eau par usager. Des améliorations s’ajouteront, telles que la récupération des eaux usées pour les nettoyages et des optimisations du système de chauffage de l’air, un secteur particulièrement énergivore.
Des résultats concrets
Christian Teyssèdre se montre optimiste quant à l’impact de cet investissement, considérant qu’il pourrait permettre une économie de 37 % sur les coûts énergétiques, avec un retour sur investissement réalisé dès la deuxième année. Les mesures mises en place visent non seulement à réduire les coûts, mais aussi à rehausser le niveau de confort et de service public offert à la population. Ce point souligne l’importance de marier efficacité énergétique et satisfaction des usagers.
Plan de rénovation énergétique global
Le plan de rénovation énergétique porté par Rodez va bien au-delà des installations aquatiques. Les bâtiments tels que l’hôtel d’agglomération, les musées et l’école de musique sont également concernés. Un investissement d’1 million d’euros est prévu pour ces projets, incluant des travaux sur le chauffage, l’éclairage, ainsi que des renforcements d’isolation. Chacun de ces efforts s’inscrit dans une volonté de modernisation des infrastructures tout en diminuant leur impact environnemental.
Ambition d’autoconsommation collective
La stratégie de Rodez s’oriente vers une autoconsommation collective, un investissement capital pour l’avenir. En prévoyant d’investir deux millions d’euros d’ici 2025, l’Agglo vise à diminuer de 37 % ses factures d’électricité. Le déploiement d’installations photovoltaïques figure au cœur de cette ambition. Cette approche hors du commun montre comment Rodez se positionne comme un modèle à suivre, notamment par son retour sur investissement à long terme, estimé sur six ou sept ans.
Des résultats déjà visibles
Les actions mises en œuvre entre 2019 et 2023 témoignent d’une dynamique positive, avec une réduction de 25 % de la consommation de gaz et de 13 % pour l’électricité. Cette baisse substantielle de la consommation indique que les efforts sont déjà en phase avec les objectifs ambitieux affichés par la collectivité. Rappelons que ces résultats sont comparables à la consommation d’énergie d’environ 1 000 habitants.
Perspectives d’avenir et projet de réseau de chaleur
Les réflexions sur l’intégration des bâtiments municipaux dans une solution globale sont en cours. Un grand réseau de chaleur pourrait voir le jour, renforçant l’approche durable et intégrée de la transition énergétique dans la région. Ce projet ne perd pas de vue l’entretien d’un service public de qualité et, potentiellement, son amélioration continue.
Un modèle de développement durable
La démarche de Rodez va au-delà d’une simple réduction des coûts. C’est une véritable stratégie de développement durable qui inclut des principes d’économies d’énergie, d’autonomie énergétique, et de préservation de l’environnement. L’engagement à long terme que cela représente attire une analogie avec des initiatives à grande échelle, comme celles mises en place par d’autres entreprises en matière d’efficacité énergétique, telles que Bosch qui prône la neutralité carbone dès 2020, ou encore EDF qui s’engage à réduire ses émissions de CO2.
Le rôle des citoyens dans cette transition
Le succès de cette transformation dépend également de la participation des citoyens. En adoptant des gestes simples pour diminuer leur empreinte carbone, comme ceux promus par diverses plateformes, chacun peut contribuer à l’atteinte de ces objectifs. Les initiatives éducatives et les campagnes de sensibilisation occuperont une place essentielle pour mobiliser la population autour de ces objectifs ambitieux.
La collectivité de Rodez se lance dans un projet à la fois ambitieux et réalisable. En s’orientant vers une diminution significative de son empreinte carbone d’ici 2035, elle ouvre la voie à un nouveau modèle de gestion des ressources énergétiques, inspirant des initiatives similaires à travers la France et au-delà. Le futur de Rodez repose donc sur ce modèle d’investissement stratégique, d’innovation et d’engagement commun pour un avenir durable pour tous.
Témoignages sur l’investissement de Rodez pour un avenir durable
« L’initiative de la collectivité de Rodez est vraiment inspirante. En visant une réduction de 37 % de notre facture énergétique d’ici 2035, ils montrent qu’il est possible de concilier développement durable et économies. Pour moi, c’est une opportunité d’améliorer notre environnement et celui des générations futures. »
« Aquavallon, en tant que plus grande source de consommation énergétique de l’agglomération, nécessite des actions concrètes. L’investissement de 500 000 euros pour l’installation du système ‘degré bleu’ est un pas en avant significatif. Ce n’est pas seulement une question d’économie d’énergie, mais aussi de préservation des ressources pour tous. »
« En tant que citoyen engagé, je ressens une sensation d’espoir face à ce projet. La transparence des dirigeants sur la consommation d’énergie et leur volonté de rendre les bâtiments autonomes à l’horizon 2035 est un modèle à suivre. De plus, l’idée de créer un grand réseau de chaleur parle à notre besoin collectif d’une approche plus écologique. »
« C’est incroyable de voir une commune se fixer des objectifs aussi ambitieux. Les efforts pour atteindre zéro empreinte carbone à travers une démarche d’autoconsommation collective sont l’exemple parfait de ce que chaque ville devrait aspirer à réaliser. Je suis persuadé que cela encouragera d’autres collectivités à emboîter le pas. »
« Les projets de rénovation énergétique proposés, tels que le remplacement de chaudières ou l’isolation des bâtiments, ne sont pas seulement bénéfiques sur le plan financier, mais ils contribuent également à une meilleure qualité de vie pour les résidents. Tout le monde en sort gagnant ! »
« La détermination de Rodez à réduire ses émissions carbone et à investir dans des technologies durables est un exemple à suivre. Je pense que chaque petit pas compte, et si chaque agglomération faisait de même, nous pourrions voir de réelles avancées dans la lutte contre le changement climatique. »
