EN BREF
|
À l’occasion de son 25e anniversaire, le Musée Guggenheim Bilbao a mis en place un plan de durabilité novateur visant à réduire son empreinte carbone. Il devient le premier musée international à mesurer et certifier ses émissions, y compris celles indirectes. Dans le cadre de son Plan stratégique 2021-2023, le musée a élaboré un cadre aligné sur les objectifs de dévéloppement durable des Nations Unies, intégrant des initiatives telles que la gestion de l’énergie et la programmation des expositions. En 2019, l’empreinte carbone totale du musée s’est élevée à 4.313 tonnes, et il a commencé à mettre en pratique des solutions comme la location d’emballages pour les œuvres d’art et le partage de transports avec d’autres établissements. L’objectif est de diminuer progressivement son impact environnemental tout en sensibilisant le public à ces enjeux.
Le Musée Guggenheim Bilbao, célébré pour sa collection d’art moderne et contemporain, franchit une étape importante en intégrant des mesures de développement durable au cœur de sa gestion. À l’occasion de son 25e anniversaire, l’établissement présente un plan de durabilité ambitieux qui vise à minimiser son impact environnemental tout en maintenant un haut niveau de qualité dans ses expositions. En effet, cette initiative place le musée en tant que pionnier dans le secteur culturel, établissant une feuille de route qui pourrait bien inspirer d’autres institutions à travers le monde.
Une première mondiale : mesure et certification de l’empreinte carbone
Dans le cadre de cette initiative, le Musée Guggenheim Bilbao se distingue en tant que premier musée international à mesurer et à certifier son empreinte carbone, incluant toutes ses émissions, qu’elles soient directes ou indirectes. Cette démarche constitue une avancée majeure pour le secteur culturel, qui fait souvent face à des défis uniques en matière de durabilité. Le musée a ainsi adopté la méthode appelée Scope 3, qui permet d’identifier les différentes sources d’émissions de gaz à effet de serre générées par ses activités.
À titre d’exemple, le musée a calculé que son empreinte carbone en 2019 s’élevait à 4.313 tonnes. Un tiers de ce chiffre provient des déplacements liés au transport des œuvres d’art ainsi que des déplacements professionnels. Cette révélation souligne l’importance de comprendre non seulement l’impact direct des opérations du musée, mais aussi celui des activités connexes.
Un plan stratégique ambitieux pour la durabilité
Le développement durable est au cœur du Plan stratégique 2021-2023 du musée, qui s’aligne sur les Objectifs de Développement Durable du Programme 2030 des Nations Unies. Ce plan ambitieux prépare le terrain pour un certain nombre de mesures innovantes visant à réduire progressivement l’empreinte carbone de l’institution. En effet, le musée s’engage à intégrer des pratiques durables à tous les niveaux, allant de la gestion de l’énergie à la programmation des expositions, en passant par l’éducation et l’engagement du public.
Les axes d’intervention dans le plan de durabilité
Pour atteindre ses objectifs de durabilité, le musée a identifié plusieurs axes clés d’intervention. Ces axes comprennent la mise en œuvre de solutions énergétiques durables et de pratiques de gestion non polluantes. Cela implique d’explorer différentes opportunités d’optimisation de sa consommation d’énergie tout en capitalisant sur les nouvelles technologies.
Parmi les mesures mises en place, le musée s’élève contre la fabrication excessive de nouveaux équipements. Plutôt que de créer de nouvelles caisses pour le transport de ses œuvres d’art, il préfère prioriser la location d’emballages. Cette option ne réduit pas seulement les coûts, mais diminue également les déchets générés par la fabrication de nouveaux emballages.
Collaborations et synergies régionales
Le Musée Guggenheim Bilbao ne cherche pas à agir en solitaire dans ses efforts de durabilité. Il prévoit des collaborations avec d’autres établissements culturels et musées de la région, tels que Bizkaikoa ou Bilbaoarte. Par exemple, ces institutions peuvent partager des équipements de musée réutilisables comme des piédestaux, socles ou vitrines, ce qui permet de réduire la consommation de ressources naturelles et de diminuer les émissions de gaz à effet de serre associées à leur production.
Cette approche de partage est également appliquée au transport des œuvres d’art. En se concertant avec d’autres musées pour optimiser les envois, le Guggenheim Bilbao peut limiter les transports exclusifs et les déploiements d’agents, en privilégiant des solutions télématiques pour la supervision des œuvres transitant d’une institution à une autre.
Une sensibilisation accrue du public
Le musée ambitionne également de jouer un rôle éducatif dans la sensibilisation du public à la durabilité. Il encourage le dialogue autour de ces initiatives par le biais de programmes publics et d’expositions interactives qui mettent en lumière les enjeux environnementaux contemporains. En intégrant des thèmes liés à la durabilité dans ses programmations, le Guggenheim Bilbao cherche à impliquer davantage sa communauté et à en faire des acteurs du changement.
Des initiatives concrètes pour un impact mesurable
À travers ce plan, le Musée Guggenheim Bilbao s’engage à réaliser des actions concrètes pour mesurer l’impact environnemental de ses activités. L’évolution vers une écoefficacité dans ses opérations demande un suivi rigoureux et une évaluation continue des résultats obtenus. Cela nécessite des outils performants pour la collecte de données et l’analyse des performances écologiques de l’institution.
Les résultats des efforts déployés sont déjà visibles. En optimisant la consommation d’énergie lors des expositions par des solutions d’éclairage LED et des systèmes de contrôle de l’énergie, le musée peut non seulement réduire ses coûts d’exploitation, mais également faire preuve d’un exemple à suivre pour d’autres institutions.
Vers un avenir modèle pour le secteur des musées
En initiant ce programme de durabilité, le Musée Guggenheim Bilbao pose des jalons pour un futur où l’art et l’environnement peuvent coexister de manière harmonieuse. Les mesures et initiatives qu’il met en œuvre visent à inspirer non seulement d’autres musées mais également des organisations qui cherchent à réduire leur empreinte écologique. Ce modèle pourrait entraîner un véritable changement dans la façon dont les institutions culturelles gèrent leur impact environnemental et leur responsabilité sociale.
Avec une vision accrocheuse et pragmatique, le Guggenheim Bilbao incarne une nouvelle ère pour le secteur des musées. En effet, son engagement envers le développement durable n’est pas qu’une simple tendance, mais une nécessité s’inscrivant dans une quête globale pour un avenir plus responsable. Ce faisant, le musée devient le théâtre de l’émergence de pratiques vertes, et ce, au bénéfice de l’ensemble de la communauté culturelle et artistique.
Télécharger Communiqué de presse
Pour en apprendre davantage sur les enjeux du bilan carbone et son impact, vous pouvez consulter des ressources utiles ici. Vous découvrirez comment différentes institutions et entreprises commencent à intégrer des initiatives de durabilité dans leur fonctionnement quotidien.
Enfin, pour approfondir le sujet du développement durable dans un contexte plus large, visitez des liens pertinents relatifs aux pratiques de transport durable ici et les impacts du bilan carbone sur les politiques publiques ici.
Témoignages sur l’initiative durable du Musée Guggenheim Bilbao
Le Musée Guggenheim Bilbao s’impose comme un pionnier en matière de développement durable dans le secteur muséal. En célébrant son 25e anniversaire, il a décidé de prendre des mesures concrètes et innovantes pour réduire son empreinte carbone, devenant ainsi le premier musée international à mesurer et certifier son impact environnemental, y compris les émissions indirectes.
Un membre de l’équipe de management du musée a déclaré : « La mise en place de notre plan de durabilité est une aventure qui nous unit. Nous avons élaboré des stratégies ambitieuses visant à réduire notre empreinte carbone tout en sensibilisant notre public aux enjeux environnementaux. Chacune de nos initiatives, qu’il s’agisse de la gestion de l’énergie à travers nos expositions ou des programmes publics, reflète notre engagement pour un avenir plus durable. »
Un artiste engagé a également partagé son enthousiasme : « En tant qu’artiste, je me sens privilégié de collaborer avec un musée qui place le développement durable au cœur de sa mission. Les efforts du Guggenheim pour réduire son impact environnemental montrent la voie à suivre, non seulement pour les musées, mais aussi pour tous les acteurs de la culture. »
Un visiteur régulier a témoigné de l’importance de ces actions : « En visitant le musée, j’ai été frappé par l’initiative de calculer l’empreinte carbone et de mettre en œuvre des solutions énergétiques durables. Cela m’a fait réfléchir sur ma propre consommation et sur la manière dont chacun peut agir pour un impact écologique positif. »
La directrice du musée a souligné l’importance de l’alignement avec les objectifs de développement durable des Nations Unies : « Notre Plan stratégique 2021-2023 met le développement durable au premier plan de nos préoccupations. Nous espérons inspirer d’autres institutions à suivre notre exemple en quantifiant et en réduisant leur empreinte carbone, tout en intégrant cette conscience écologique dans tous nos projets futurs. »